Économie Sociale et Solidaire
L’ESS est composée de structures regroupant des personnes qui s’organisent et entreprennent ensemble, constituant un mouvement social et économique. Elle se réfère, dans ses statuts et ses pratiques, à un modèle d’entrepreneuriat et un projet politique s’appuyant sur des fondements forts.
Une économie centrée sur l’humain
La personne et l’objet social sont prioritaires sur le capital. Le projet d’une organisation de l’ESS a une utilité collective ou sociale, réalisé au service d’un collectif et non au service d’une personne ou d’un petit groupe de personnes.
Une lucrativité limitée
La majorité ou la totalité des excédents est réinvestie dans le projet social de l’entreprise, notamment par la constitution de réserves impartageables.
Une gestion démocratique
Les dirigeants sont élus, les instances de décisions sont collectives, selon le principe « une personne = une voix » qui est appliqué en assemblée générale comme en conseil d’administration. La gestion est autonome et indépendante des pouvoirs publics.
Un modèle économique spécifique
Les excédents constitués et provenant de ressources mixtes sont prioritairement destinés au développement de l’activité car il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer et leur appropriation individuelle est interdite.
La liberté d’adhésion
Chaque personne (physique ou morale) a la possibilité d’adhérer à une structure de l’ESS ou de s’en retirer.
Le site acheter-responsable-grandest.com permet à tout professionnel et à tout particulier de trouver des services proposés par des entreprises de l’ESS du Grand Est via 3 plateformes territoriales. C’est également une réelle source d’informations :
- Actualités juridiques ;
- Diffusion d’outils techniques ;
- Rendez-vous incontournables ;
- Etc.
Contact – Chargée de Mission
Économie circulaire : optimiser ses ressources
L’économie circulaire désigne un concept économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable et dont l’objectif est de produire des biens et des services, tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie.
L’écologie industrielle et territoriale, par exemple, consiste à diminuer les flux de ressources entrantes dans l’entreprise et celles qui sortent (déchets), en organisant les échanges entre les entreprises (les déchets des uns deviennent les matières premières des autres), en intervenant sur le processus de production (moins de consommation de matières) et en mutualisant les étapes de travail (exemple : partage des moyens logistiques).
L’impératif du développement durable dans le système économique apparaît également comme un axe de travail prometteur pour la Communauté de Communes, les entreprises souhaitant travailler sur ces questions peuvent se mettre en contact avec la CCCE afin d’étudier les actions possibles.
Économie de la fonctionnalité
Vendre l’usage et non le produit. Au-delà de ce slogan, l’économie de fonctionnalité est un modèle économique qui repose sur la mise en place de solutions qui associent des garanties de services et les fonctionnalités d’usage de biens matériels appartenant au producteur.
L’échange économique ne repose plus sur le transfert de propriété de biens, qui restent la propriété du producteur tout au long de son cycle de vie, mais sur le consentement des usagers à payer une valeur d’usage (ou à contractualiser une performance d’usage).
Écologie industrielle et territoriale (EIT)
L’EIT appliquée a pour objectif de mettre en place des synergies et mutualisations entre acteurs économiques. Les principes de l’EIT s’appliquent ainsi à l’échelle du produit, de l’entreprise, de la filière et du territoire.
Une démarche d’EIT poursuit quatre objectifs : valoriser les déchets, boucler les cycles en minimisant les rejets, dématérialiser les produits et décarboner l’énergie. Il s’agit de diminuer la dépendance des systèmes aux éléments non renouvelables. 5 grandes catégories d’actions peuvent être mises en place :
- Bouclage interne de flux : valorisation d’effluents, de matières combustibles, de chaleur, etc. ;
- Synergies de substitution : échanges de flux de matières et d’énergie entre structures. Ainsi des déchets, sous-produits, effluents ou énergies se substituent aux flux habituellement utilisés ;
- Synergie de mutualisation : mutualisation de services ou de moyens par des structures pour produire, par exemple de la vapeur, ou pour collecter et traiter certains déchets. Ces pratiques permettent de rationaliser les moyens mis en œuvre et de réaliser des économies d’échelle ;
- Partage de ressources ou d’équipements : des chaudières ou des stations d’épuration, peuvent par exemple être partagées dans certaines conditions réglementaires. Cela s’applique également aux ressources « humaines » (emplois partagés) et aux immobilisations : salles de réunion, lieux de stockage ;
- Nouvelles activités innovantes : les chaînes de valeur économiques peuvent parfois révéler des manques et donc des opportunités d’activités en circuit court (produit ou service).